Quel avenir pour le dossier Petrocaribe après la publication de la dernière tranche du rapport ?

Revue de presse

24 août 2020. Des citoyens et organisations de la société civile exigent des arrêts de débet et la tenue d’un procès

(…) « Le fonds Petrocaribe a été dilapidé par ce qu’il y a eu corruption, favoritisme, trafic d’influence et passation illégale de marchés publics », tance Gédéon Jean, responsable du Centre d’analyse sur les Droits Humains (CARDH). Le membre du consortium Ensemble contre la corruption estime que la finalisation du rapport par la CSCCA constitue un « bon pas dans la démarche visant à tenir le procès Petrocaribe en Haïti. »

Tout comme Alain Delisca membre de « l’Association civique et citoyenne », « Ayiti Nou Vle a » et Stéphane Michel de l’organisation « Nou p ap dòmi », Gédéon Jean réclame des « arrêts de débet ». Les deux premières structures prennent activement part aux débats et mobilisations pour la reddition des comptes dans le cadre du dossier Petrocaribe (…).

(…) Tous ne s’accordent cependant pas sur le rôle que devrait jouer le Sénat, amputé de la majorité de ses membres. Gédéon Jean évoque la nécessité de continuer à faire pression sur le Sénat de la République afin qu’il joue sa partition dans le processus devant conduire à un procès Petrocaribe en Haïti.

Pour Stéphane Michel du groupe « Nou Pap Domi », il serait mieux que le sénat ne réagisse pas sur le rapport afin de ne pas continuer à créer des suspicions. Il rappelle que le ministre de la Justice avec qui les sénateurs devraient collaborer pour acheminer le document aux autorités judiciaires n’était pas voté par le Parlement et par conséquent n’a pas son entrée dans l’institution. (…)

Un article de Samuel Celiné pour Ayibopost. Lire l’article