Ce rapport du Centre d’analyse et de recherche en droits de l’homme (CARDH) fait un bilan partiel des deux journées des vendredi 27 et lundi 30 septembre 2019 de mobilisation populaire contre l’administration Jovenel Moïse, en raison de la dégradation exponentielle des conditions de vie de la population ; du non-respect de la loi et des principes directeurs de l’État de droit ; de la consolidation de la grande corruption dans laquelle le Président est lui-même impliqué ; de l’implication directe de l’Exécutif dans des massacres ; de la gangstérisation du pays.