5 juin 2020. Le support politique du secrétaire général de l’OEA au président de la République est très mal perçu par certains partis politiques et des organisations de la société civile haïtienne. En déclarant que le mandat du président Jovenel Moïse arrivera à terme le 7 février 2022, Luis Almagro a attiré sur lui la colère de plusieurs secteurs de la société haïtienne.
Elles sont sept organisations de défense des droits humains parmi les plus influentes à travers le pays à avoir écrit au secrétaire général de l’OEA pour lui dire qu’il a tort d’avoir pris parti en faveur du président de la République aux dépends de la Constitution. « Monsieur le Secrétaire général, les organisations haïtiennes de la société civile et de défense des droits humains, signataires de la présente lettre, ont pris connaissance de votre déclaration du 29 mai 2020, dans laquelle vous affirmez que « le mandat du président Jovenel Moïse arrivera à terme le 7 février 2022 », rappelant, en outre, que « la crise sanitaire actuelle devrait nous rappeler l’importance de renforcer les règles et les institutions démocratiques », lit-on dans la correspondance. (…)
Un article de Robenson Geffrard, Le Nouvelliste. Lire l’article complet