Ce 7 juillet 2025 marque le quatrième anniversaire de l’assassinat du président Jovenel Moïse (58ème président). Avec la complicité des responsables des Unités spécialisées chargées de la sécurité présidentielle, dont le CAT-TEAM (Unité contre-embuscade), l’USGPN (Unité de la sécurité générale du palais national) et l’USP (Unité de la sécurité présidentielle), l’ex-président Moïse a été torturé, puis assassiné en sa résidence à Pèlerin 5 (Pétion-Ville) par des mercenaires, dont des Colombiens et d’ex-agents des services secrets américains.
Alors que la justice américaine a déjà condamné six personnes impliquées dans le dossier : Rodolphe Jaar;Jonh Joël Joseph ;Joseph Vincent ; Germán Alejandro Rivera Garcia ; Mario Antonio Palacios Palacios ; Frederick Bergmann et cinq autres sont en attente de jugement, aucun procès n’a, jusqu’à présent, été réalisé en Haïti, sinon du surplace. Cela s’explique par la complexité du dossier (crime transnational), les lacunes procédurales du droit haïtien et les conditions politiques et sécuritaires qui ne permettent pas une instruction et un procès véritables.
En cette occasion où le Conseil Présidentiel de Transition (CPT) annonce une messe de requiem au Palais national en mémoire de l’ancien président Jovenel Moïse et l’opinion publique va se souvenir de cette tragédie, le Centre d’analyse et de recherche en droits de l’homme (CARDH) publie cette analyse pour rappeler les limites de la justice haïtienne et réaffirmer la nécessité de créer un tribunal spécial ou une chambre spéciale, en proposant des pistes à explorer afin de donner justice au peuple haïtien et à la famille du président, mais aussi d’empêcher l’assassinat d’autres présidents.
Le document sera sous peu en ligne
Cliquez sur ce lien pour consulter toutes les publications, le monitoring ainsi que des articles de la presse nationale et internationale relatifs au dossier de l’assassinat du président Jovenel Moïse