Alors que leurs conditions se dégradent, les déplacés internes de la violence de gangs tendent vers l’oubli

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Environ un mois après l’exacerbation de la violence des gangs contre la population de Carrefour-Feuilles et d’autres quartiers de la région métropolitaine de Port-au-Prince (Fort Saint-Clair, Haut Bel-Air, Solino…), les déplacés internes ont augmenté et leurs conditions de vie se sont considérablement dégradées, tandis qu’ils retiennent de moins en moins l’attention de l’opinion publique et les interventions des acteurs humanitaires se sont systématiquement réduites.  Ainsi, le Centre d’analyse et de recherche en droits de l’homme (CARDH) tire la sonnette d’alarme pour rappeler le droit des déplacés internes d’être pris en charge dans la dignité humaine, fondement de l’édifice des droits de l’homme et de la Charte des Nations Unies.